Leopoldia! Une île pleine de mystère que toutes les nations de la planète (et d'au-delà) cherchent à conquérir...

17 MAI 1868, LA DECOUVERTE

Début mai, une expédition Belge embarquée à bord du Bruxelles fait route vers le Royaume de Madagascar soumis à l'influence de la France. L'île est alors littéralement assiégée par l'Empire Zoulou qui lui impose un blocus maritime que veut tenter de percer l'explorateur Ernest François Cambier. Le Bruxelles est cependant pris à partie par un grand nombre de dinosaures marins dirigés par les Zoulous : lourdement endommagé, il échappe à ses poursuivants mais dérive dans l'océan indien pendant plusieurs jours avant de découvrir une nouvelle terre non répertoriée.
Cambier baptise l'île Leopoldia, en l'honneur de la royauté Belge, mais la tradition populaire a raccourci son nom en Leodia.
Le temps des réparations du Bruxelles, Cambier va effectuer une première exploration de Leodia estimant que l'île est certainement très grande , peut-être aussi étendues que l'île de Madagascar elle-même. Sa faune et sa flore sont classées comme hostiles voire très dangereuses, proches de celles qui ont émergé en Afrique et qui furent domptées par les Zoulous quelques années plus tôt en Afrique continentale.
Une fois réparé, le Bruxelles rejoint rapidement la Belgique où Cambier est accueilli en héros. La nouvelle de la découverte d'une nouvelle terre dans l'Océan Indien attise cependant les convoitises des grandes puissances mondiales malgré les prétentions Belges sur Leodia.
Des expéditions sont préparées et rapidement envoyées sur l'île-continent, c'est une véritable guerre qui s'y prépare.

UNE PREMIERE VISION DE LEODIA

D'une surface comparable à Madagascar, Leopoldia propose à l'explorateur de nombreux paysages et environnements différents : déserts de sable ou de roche, hautes montagnes, grandes plaines ou encore jungles profondes.





Cependant la majorité du territoire de Leopoldia est proche de ce que les archéologues se représentent des ages préhistoriques. Avec une forte activité volcanique, les rivières et lacs de lave ainsi que les sources d'eau chaude sont nombreux. Souvent le ciel est recouvert d'un énorme nuage de cendres. On trouve également de nombreux marécages et des jungles luxuriantes.
La flore est dangereuse : herbes vénéneuses et autres plantes carnivores géantes prospèrent dans un climat très humide. Il est recommandé de ne pas tenter de goûter un fruit de Leopoldia...
La faune est pire que la flore. On trouve sur l'île une population de dinosaures semblable à celle qui a émergé en Afrique il y a peu. Mais les spécimens rencontrés ici sont bien plus agressifs. Les troupeaux d'herbivores sont un premier danger : pris de panique, ces animaux normalement inoffensifs n'hésitent pas à piétiner tout ce qui se trouve sur son passage. Les carnivores agissent en meute ou en solitaire selon leur race mais ils font tous preuve d'une intelligence hors du commun et d'une grande habilité à la chasse. Leur attitude pourrait être qualifiée de cruelle et sournoise quand on considère leur manière de harceler les proies jusqu'à l'épuisement. La mise à mort est le plus souvent trop horrible pour être rapportée ici.
Mais le fait le plus marquant de Leopoldia est sans conteste la présence de ruines issues dans aucun doute d'une voire plusieurs civilisations relativement avancées. On trouve des traces de royaumes oubliés allant de simples bornes en pierre recouvertes de mousse aux cités abandonnées. Certains détails laissent cependant à penser que l'homme n'avait jamais mis le pied sur Leopoldia avant 1868...